FOCUS – Mois Sans Tabac Edition 2023 – N° 23 – Octobre 2023
A l’occasion du Mois Sans Tabac édition 2023, nos services proposent un focus documentaire autour de la lutte contre le tabagisme.
Focus doc
A l’occasion de la 9e année de campagne Mois Sans Tabac, ce focus documentaire propose des ressources autour de l'impact de l'activité physique sur le sevrage tabagique.
Pour la neuvième année consécutive, Santé Publique France lance la campagne Mois Sans Tabac en France, inspirée d’une campagne de prévention du tabagisme anglo-saxonne Stoptober. L’objectif principal de la campagne est d’augmenter la proportion de fumeurs s’engageant dans une tentative d’arrêt ; un fumeur ayant cinq fois plus de chances d’arrêter définitivement après 28 jours d’arrêt.
Positif et collectif, renouvelé chaque année, le Mois sans tabac permet d’accompagner les fumeurs à s’inscrire dans une démarche d’arrêt durant tout le mois de novembre.
L’activité physique (AP), bien qu’elle ne garantisse pas l’abstinence tabagique, est considérée comme un soutien complémentaire dans le sevrage. Elle contribue à la préparation, à l’arrêt, et au maintien de l’abstinence, tout en offrant des bénéfices significatifs pour la réduction du craving et l’amélioration du bien-être général.
Selon, une revue systématique de Cochrane actualisée en 2019, les études sur l’AP comme aide au sevrage sont hétérogènes et ne permettent pas de conclure de manière définitive à un bénéfice sur l’abstinence tabagique. Elle indique qu’aucune preuve formelle ne soutient l’idée que l’ajout d’exercices améliore l’abstinence.
Néanmoins, l’AP semble avoir un effet positif à court terme. Une méta-analyse de 2023 révèle que l’exercice réduit efficacement le craving (envie de fumer) et certains symptômes de sevrage, comme l’anxiété et la mauvaise humeur. De plus, l’AP aide à limiter la prise de poids, un problème fréquent après l’arrêt du tabac.
Une idée fausse courante est que l’activité physique pourrait compenser les effets néfastes du tabac, une croyance alimentée par d’anciens messages publicitaires de l’industrie du tabac. Il est pourtant reconnu que le tabagisme impacte négativement la performance sportive. Fumer réduit la capacité pulmonaire, affecte l’endurance et ralentit la récupération après l’effort, diminuant ainsi la performance physique des fumeurs par rapport aux non-fumeurs. Pour ceux qui pratiquent un sport, arrêter de fumer peut donc améliorer significativement leurs performances.
Bien que l’activité physique ne puisse pas assurer un arrêt définitif du tabac, elle aide à mieux gérer les symptômes de sevrage et à réduire les impacts négatifs du tabagisme sur la santé et la performance sportive.
A l’occasion du Mois Sans Tabac édition 2023, nos services proposent un focus documentaire autour de la lutte contre le tabagisme.
Focus doc
L’activité physique un soutien pour arrêter de fumer, en effet elle permet de réduire le craving ou fortes envies de fumer, mais également de prévenir la prise de poids ou encore de réduire le stress.
La Ville de Paris et l’Institut national du cancer lancent un programme visant à aider les fumeurs à arrêter le tabac grâce à une activité physique adaptée. Ce programme cible les personnes ayant une consommation régulière de tabac et souhaitant arrêter. Les bienfaits attendus incluent la réduction des envies compulsives de fumer, l’amélioration de la condition physique et du bien-être mental. 50 à 60 participants seront sélectionnés pour suivre des séances de sport sur prescription médicale pendant 6 mois, avec un suivi continu pour évaluer les progrès et adapter l’accompagnement si nécessaire.
L’activité physique régulière améliore la santé, la condition physique et l’autonomie à tout âge, et joue un rôle crucial en prévention et traitement de nombreuses maladies chroniques, en complément des médicaments. Le guide de consultation et prescription médicale d’activité physique, ainsi que ses fiches par pathologie, aide les médecins à intégrer l’activité physique dans les traitements et conseils aux patients.
L’article explore la relation complexe entre le tabagisme et le sport, illustrant les dangers souvent sous-estimés du tabagisme chez les sportifs. Bien que la prévalence du tabagisme soit généralement plus faible chez les sportifs, de nombreux athlètes, en particulier dans les sports collectifs, continuent de fumer. Une idée fausse courante est que l’activité physique pourrait compenser les effets néfastes du tabac, une croyance alimentée par d’anciens messages publicitaires de l’industrie du tabac. Cependant, le tabagisme compromet gravement la performance sportive en limitant l’apport en oxygène nécessaire aux muscles, affectant ainsi les capacités pulmonaires, sanguines et cardiaques. Le monoxyde de carbone, en particulier, réduit l’efficacité de l’hémoglobine à transporter l’oxygène, aggravant ainsi les performances athlétiques.
Adapter les politiques de lutte contre le tabac pour agir sur les inégalités sociales de santé est essentiel. La campagne Mois Sans Tabac est pilotée par Santé publique France au niveau national, coordonnée par les ARS en régions, et s’appuie sur des structures ambassadrices régionales. Promotion Santé Auvergne-Rhône-Alpes, ambassadrice régionale, et ses partenaires s’attachent à promouvoir la campagne auprès des publics éloignés des dispositifs de prévention. Pour cela, Promotion Santé ARA s’appuie sur plusieurs leviers :
– L’accompagnement des professionnels travaillant avec des publics éloignés des dispositifs de prévention (sensibilisation, accompagnements méthodologiques…). Promouvoir le Mois sans tabac auprès de ces professionnels les incite à se saisir de la temporalité de la campagne pour évoquer la question du tabac auprès de leurs publics.
– La mise en place de dispositifs d’aller-vers pour promouvoir la campagne auprès des publics parfois éloignés des dispositifs de prévention. Cela se traduit par des actions d’aller-vers physique (stands) et d’aller-vers numérique (animation d’un groupe facebook régional et challenge régional interstructures).
La mallette PLANETE vise à encourager une activité physique régulière chez les patients en éducation thérapeutique, quel que soit leur état de santé. Elle fournit aux professionnels de santé des ressources et des activités pour intégrer cette pratique dans les programmes d’éducation thérapeutique.
Publics : Adultes ; Patients ; Aidants
Type d’outil : Mallette pédagogique
Les + de l’outil :
Ce livret de fiches en bande dessinée, conçu pour être facile à lire et à comprendre, permet de découvrir l’Activité Physique Adaptée (APA) et son importance pour les personnes avec des pathologies chroniques, des handicaps (sensoriels, cognitifs, moteurs, psychiques ou intellectuels), ou pour les personnes âgées. Les fiches expliquent ce qu’est l’APA, comment elle est prise en charge, où et comment elle peut être pratiquée, ainsi que ses bénéficiaires et ses objectifs.
Publics : Adultes ; Patients ; Personnes en situation de handicap ; Professionnels
Type d’outil : Bande dessinée
Les + de l’outil :
Cet outil a été élaboré à l’occasion des JO de Paris 2024.
Publics : Enfants ; Parents
Type d’outil : Jeu de cartes
Les + de l’outil :